OMNIUM BANQUE NATIONALE

August 8, 2023

Maria Sakkari

Conférence de presse

Mardi 8 août 2023

Le modérateur : Une transition rapide après une très bonne semaine à Washington. Comment vous acclimatez-vous ?

R.: C’est toujours une bonne chose d’arriver tard au prochain tournoi quand on n’a pas beaucoup de jours pour se préparer. Il y a évidemment du positif et du négatif, mais en même temps, je serais contente de faire ça toutes les semaines. Au moins, les conditions sont plus fraiches ici, même s’il fait humide, et les balles sont différentes, mais j’ai bien pu m’entrainer aujourd’hui. Je suis ravie d’être de retour à Montréal, c’est une ville magnifique et un grand tournoi.

Q. Quelles sont les clés pour que vous soyez au sommet de votre forme dans ce tournoi comme à Washington ?

R. Sur le plan du tennis, vous voulez dire ? J’ai discuté avec Tom après Wimbledon et il m’a dit que je devais revenir à mon jeu agressif. J’ai gagné beaucoup de matches cette année en mode survie, juste en renvoyant la balle sans jouer mon jeu. L’avantage d’avoir perdu tôt à Wimbledon est que j’ai vraiment eu le temps de m’entrainer et de passer de nombreuses heures sur le court pour retrouver mon jeu d’attaquante. Je pense qu'on l'a bien vu quand j’ai battu ces bonnes joueuses en pleine forme. Je ne veux pas trop m'avancer, mais je pense qu'il y a eu un tournant après cette période où je ne me sentais pas bien, en début d’année, mais aussi à la fin de l’année dernière. En même temps, je me sens de nouveau bien dans ma peau et je suis heureuse.

Q. Vous avez sans doute le tableau le plus difficile dans ce tournoi, qu’attendez-vous de cette semaine ?

R. Je ne pense pas qu’on puisse avoir de matches faciles quand on entre dans un Masters 1000 au deuxième tour. Évidemment, je ne sais qui est en train de gagner, mais les deux joueuses sont excellentes. Ce qu’Elina a réussi à faire est impressionnant, sur une période très courte, et Danielle est en train de bien revenir, elle retrouve sa meilleure forme. Je vais simplement me concentrer sur ce que j’ai fait la semaine dernière, c’est-à-dire, jouer très agressif et jouer mon jeu, être moi-même sur le court.

Q. Vous cherchez encore à remporter votre premier grand titre, sentez-vous l’urgence d’obtenir cette victoire vu les jeunes joueuses qui montent ?

R. Je me considère encore comme étant jeune. D’accord, je ne suis plus une adolescente, mais en même temps, je ne vais pas jouer au tennis éternellement, et cette idée me trotte dans la tête, j’ai vraiment envie de gagner ce titre. Je sais que ça va venir. Je le dis toujours, ça m’est égal que les gens se moquent de moi parce que je perds en demi-finale ou en finale, je n’y prête plus attention, je sais que ce titre viendra. Ce sera peut-être un titre plus important que la semaine dernière. Je vais me concentrer sur ce que j’ai bien fait la semaine dernière, qui a très bien marché : mon agressivité, mon bon état d’esprit. Je suis encore dans les dix meilleures mondiales, ce qui aide beaucoup. Je me réjouis de jouer ce tournoi.

Q. Vous avez été dans les cinq meilleures mondiales pendant une courte période. Que pensez-vous du classement, est-ce une bonne mesure de votre succès ?

R. Je suis arrivée à être troisième mondiale, mais être 3e, 4e, 5e, 6e, 7e ne fait pas une grande différence. Cela veut dire qu’on est une bonne joueuse et même si je descends en dessous des 10 meilleures, je serai quand même une très bonne joueuse. Ça ne change pas grand-chose. La seule différence est pour le tableau, ou pour quelques avantages que cela apporte dans les tournois, mais dans l’ensemble on est respectée de la même façon par les autres joueuses. Je ne suis pas du tout obsédée par le classement. Bien sûr, je veux être N°1 mondiale, mais en même temps, si je fais ce qu’il faut, je vais retrouver le niveau que j’avais.