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April 14, 2023
Principauté de Monaco
Conférence de presse
Questions en anglais
Q. Que pensez-vous de votre match aujourd’hui ? Un excellent premier set ?
R. J’ai très bien joué aujourd’hui. Oui, dans le premier set, j’ai pu garder le contrôle de mes émotions, mais le deuxième set a été un peu différent parce que Struff a commencé à jouer plus agressif. J’ai aussi très bien joué de mon côté. J’ai eu beaucoup d’occasions pour le breaker, mais j’ai commencé à montrer mes émotions. A la fin, le match s’est équilibré. Un tie-break est toujours une loterie, on ne sait jamais qui va gagner. Aujourd’hui, c’est moi qui ait eu plus de chance.
Q. Vous dites que c’est une loterie, mais vous avez gagné les dix derniers tie-breaks que vous avez joués, et le premier de la série était en Australie au cinquième set. Pensez-vous encore que ce soit une loterie ?
R. Je ne sais pas. Je suis allé quelques fois au casino regarder la roulette, et parfois, le noir sortait dix fois de suite (sourire). Vous vous demandez comment c’est possible ? Normalement, c’est 50/50, alors dix fois de suite.. (sourire). Donc je ne sais pas. Je vais en perdre autant et en gagner autant dans le futur.
Q. Vous parlez de vos émotions, comment est-ce possible de jouer si bien au premier set et en une minute, à cause d’une faute ou quelque chose d’autre, vous versez dans le côté obscur ?
R. Il y a tellement de pensées qui tournent dans la tête. On commence à penser à la victoire, on commence à penser qu’on joue vraiment bien, que tout est sous contrôle et on veut garder ce contrôle non-stop. Dès qu’une petite chose va de travers et que vous pensiez avoir la victoire, mais qu’elle n’est pas là , vous commencez à stresser.
Q. Monsieur 500 est-il prĂŞt Ă gagner ce Masters ?
R. Non, je ne sais pas (sourire). Je ne pense pas du tout à ça. En aucun cas. Je prends juste match par match.
Q. Et Andrey Rublev est-il prêt à défendre son titre à l’Open de Serbie ?
R. C’est bien trop tôt pour en parler, je n’ai même pas fini ce tournoi-ci !
Q. Allez-vous jouer le tournoi en Serbie ?
R. Je joue le tournoi, oui. J’ai confirmé. On verra bien. J’espère que je pourrai au moins gagner quelques matches, au moins un… J’ai un bye, si je gagne un match, je serai déjà en quart de finale. On va voir si j’y arrive (sourire).
Q. Pouvez-vous nous dire quelle a été votre réaction quand vous avez appris que Musetti avait battu Djokovic ? Avez-vous été surpris ? Que pensez-vous du match, vous l’avez vu ?
R. J’ai vu le match. Pas en entier, mais le troisième set. Je ne peux que dire bravo à Musetti, car pour battre Novak, il faut un haut niveau de jeu. Je ne sais pas. J’ai des sentiments partagés. En même temps je n’ai pas été surpris, parce que ça arrive parfois à Novak. Pareil, quand j’ai joué contre lui l’année dernière en finale en Serbie, j’ai gagné le match 6/0 au troisième, ce qui normalement est impossible nulle part ailleurs. Ça arrive parfois. Mais quand il joue en Grand Chelem, ou le prochain Masters qui ne sera pas le premier sur terre battue… Le premier est le plus dur, on n’a pas le temps de s’adapter, chacun est différent, mais ensuite, avec quelques semaines de plus, Rome, Madrid ou Roland Garros, ce sera complètement différent. Pour Musetti, je suis très content parce qu’il a joué un match incroyable, et il mérite cette victoire.
Q. Depuis que nous nous sommes vu à Barcelone, j’aimerais savoir comment vous vous êtes préparé à la terre battue ? Pouvez-vous aussi dire quelques mots sur votre kiné, qui un de mes compatriotes ?
R. J’ai eu quelques jours de préparation avec mon équipe à Barcelone, et je suis venu ici le jeudi. J’ai eu disons trois jours, lundi, mardi, mercredi, l’avion jeudi, donc même pas une semaine au même endroit pour préparer. J’ai eu trois jours puis deux jours et le dimanche j’ai joué en double déjà . Pas beaucoup de temps. Quant au kiné, il est ici avec moi, et j’espère qu’il pourra me suivre dans presque tous les tournois, il était à Doha, Dubaï, Indian Wells, Miami, Monte Carlo, puis il viendra à Madrid, Rome, Roland Garros. Tout va bien avec lui, il marche un peu au ralenti, mais il est un excellent kiné.
Q. Pouvez-vous parler un peu d’Ivan Gakhov ? Nous ne le connaissions pas avant cette semaine, mais vous oui, puisqu’il nous a dit que vous l’aviez beaucoup aidé. Comment l’avez-vous aidé ?
R. Je n’ai pas fait grand-chose, je lui ai juste donné des trucs de Nike, c’est tout. Mais on se connait depuis l’enfance, depuis les juniors. Il a un an de plus que moi, donc on jouait les tournois locaux, ou en Europe ensemble. On a même joué quelques tournois en double ensemble. C’est tout. Parfois, oui, il m’envoyait des textos pour me demander si je pouvais lui donner des vêtements, et je lui en ai donné (sourire).
Q. Serait-ce une surprise pour vous de devoir jouer contre Fritz, qui est en train de mener ? Parfois, on a l’impression qu’il ne se déplace pas bien sur terre battue.
R. Oui, mais il frappe des bombes, il sert à 220 et il n’a pas besoin de bouger. C’est pour ça que c’est dur de jouer contre lui. Si vous le regardez jouer, vous verrez qu’il frappe fort tout de suite. Depuis un an et demi, tous ses coups rentrent dans le court. Avant, c’était seulement une fois sur deux. Parfois, il faisait un match fabuleux, d’autres fois, il commettait des fautes, mais maintenant, il semble ne plus faire d’erreurs du tout. Je ne serais pas surpris parce que je sais qu’il est très difficile à jouer et à battre. Peu importe la surface, il y va, sert à 220 km/h et il frappe son coup droit, et quand il retourne, il avance et il frappe à pleine puissance, quelle que soit la surface. C’est dur, quand le retour vous arrive à pleine puissance, normalement vous avez quelques coups pour entamer l’échange. S’il retourne bien, vous êtes en danger.
FastScripts Transcript by ASAP Sports
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