OMNIUM BANQUE NATIONALE

August 12, 2022

Nick Kyrgios

Conférence de presse

Vendredi 12 août 2022

Questions en anglais

Q. Encore une bataille en trois sets contre Hubie, pouvez-vous nous parler de ce match ?

R. Un super service ! Il a un des meilleurs services du monde. J’ai eu des occasions au premier set, des balles de break au deuxième set. C’était crucial finalement parce que j’ai manqué d’énergie à la fin du match. Je pense que c’est normal. Je me sens bien. J’ai de la confiance. Maintenant, j’ai trois jours ou quatre de repos avant Cincinnati. Je vais en profiter pour vraiment me reposer et récupérer.

Q. Que retenez-vous de cette série de victoires ?

R. Cela m’est égal. J’ai bien joué. Je suis sur les routes depuis près de trois mois. Je suis loin de chez moi, de ma mère et de mon père. Ils ne vont pas très bien en ce moment. Donc je me fiche d’une série de victoires. Puisque je ne suis pas chez moi, que je voyage, tant qu’à faire je veux avoir de belles performances, pour qu’être là en vaille la peine. Je ne m’occupe pas des records et ce genre de choses. Je veux juste mettre à profit ce voyage. Il ne me reste que deux tournois et je peux rentrer à la maison.

Q. Il y a eu un changement d’intensité entre le deuxième et le troisième set. La fatigue s’est-elle fait sentir ?

R. Mon corps n’était pas au mieux cette dernière semaine. J’étais échauffé, pourtant je sentais mes abdominaux avant le match déjà et j’avais mal aux genoux. Quand on arrête de jouer 10 minutes, cela n’aide pas. Mon corps s’est raidi, je ne pouvais plus courir comme il aurait fallu. Mes abdominaux me faisaient mal. C’est dans les règles, je ne vais pas me plaindre. Mais je me suis complètement raidi après le deuxième set, je ne suis pas une machine, je suis humain. Mes genoux étaient douloureux, mon dos aussi, mes abdominaux aussi. J’essayais de rester mobile mais j’étais tout raide.

Q. Des soucis pour Cincinnati ?

R. Non. Mon corps était échauffé, et puis j’ai eu froid, alors…

Q. Vous allez être tête de série à l’US Open maintenant. Cela change-t-il quelque chose dans votre esprit ?

R. Je suis juste content de ne pas avoir à jouer Medvedev au premier tour. C’est tout ce qui m’importe.

Q. Vous nous avez donné de très belles réponses toute la semaine, bien réfléchies. Peut-être ne détestez-vous plus autant la presse. Appréciez-vous davantage toute cette procédure, les allers et retours pour rencontrer la presse, l’interaction avec les fans, tout ce que vous devez faire ?

R. Les fans sont supers. Sans les fans, il n’y aura pas d’enthousiasme. En fait, il n’y aurait pas de sport sans les fans. Quant aux médias, je m’en fiche. Je le fais pour ne pas recevoir une amende. C’est la routine. Cela ne m’amuse pas, à vrai dire. Je préfèrerais ne pas être là juste maintenant.

Q. Juste avant Wimbledon, pendant Wimbledon, vous avez dit que c’était votre plus grande chance de gagner un Grand Chelem. Vous jouez votre meilleur tennis en ce moment. Avez-vous confiance pour l’US Open ?

R. Oui, je me sens bien. L’US Open est encore dans deux semaines et demie. Je dois jouer à Cincinnati la semaine prochaine. Je me concentre là-dessus. Je me concentre sur maintenant, ce soir, récupérer, manger et simplement me reposer. Puis, Cincinnati. C’est à ça que je pense. Je ne pense même pas à l’US Open. Il y a encore 128 joueurs à l’US Open capables de faire de très belles choses. Vu ma forme et comme je me sens, j’ai confiance, mais je ne veux pas voir si loin. Je me sens en confiance mais je ne vais arriver là-bas en pensant que je suis un favori. Je joue bien, mais il a encore beaucoup de tennis à jouer d’ici là, donc je vais me concentrer sur ça.

Q. Vous portez une casquette des Celtics, vous êtes un fan. On a beaucoup parlé de Duran qui veut jouer avec Smart. Aimeriez-vous voir Tatum et Jaylen se séparer ?

R. J’adore Jaylen Brown. J’adore Tatum. J’adore cette équipe. J’espère qu’elle ne va pas changer. Je comprends que Celtics veut gagner tout de suite. Selon moi, Jaylen est trop précieux pour le laisser partir. Il est l’un des meilleurs ‘forwards’ de la Ligue, j’espère qu’il ne partira pas.

Q. Allez-vous rester à Montréal un jour ou deux avant d’aller à Cincinnati ?

R. Non. Malheureusement, les vols sont épouvantables. Je dois sortir d’ici le plus vite possible. Je partirai sans doute demain.