April 17, 2022
Principauté de Monaco
Conférence de presse
S. TSITSIPAS/A. Davidovich Fokina
6/3, 7/6
Interview d’ALEJANDRO DAVIDOVICH FOKINA
Modérateur: Pas de chance. Pensez-vous que cette semaine a été la meilleure semaine de votre carrière ?
R. Oui, c’est certain. Je ne peux pas dire non. C’était une incroyable expérience. J’ai adoré chaque jour passé ici, j’ai gagné de gros gros matches, je ne sais pas comment dire. Je suis si fatigué, je ne trouve pas mes mots. Battre Djoko, chaque joueur au sommet de sa carrière et ….. désolée, la semaine a été dure, beaucoup d’émotions… Mon corps n’en peut plus. J’ai peut-être besoin d’une bière ! Mais la semaine, avec mon équipe, a été incroyable. C’est un rêve devenu réalité, de jouer ici à Monte Carlo devant des tribunes pleines. Les entendre m’encourager était incroyable. J’étais assis sur mon banc, et je me disais : « quel moment !! » Je l’ai savouré. Voilà .
Q. Pouvez-vous nous parler de cette relation très étroite que vous avez apparemment avec Aguirre, votre Coach ? Il est votre coach depuis huit ou dix ans, je ne sais pas exactement. Vous semblez très proches. C’est incroyable de le regarder pendant que vous jouez, il vit le point avec vous, avec toutes les émotions.
R. Avec Jorge, nous avons commencé à travailler ensemble depuis que j’ai 10 ou 11 ans. Depuis le début, il m’a appris beaucoup de choses. Chaque année, il m’a maintenant dans la droite ligne. Sans lui, je ne serais pas joueur de tennis. Je ne me comportais pas bien, et grâce à lui, j’ai suivi la filière professionnelle. Il vit chaque match autant que moi. Nous vivons beaucoup d’émotions à chaque match. Il est très sentimental. Je lui suis reconnaissant de tout donner à chaque match, parce que je le ressens. Nous sommes connectés sur le court et en dehors des courts en quelque sorte.
Q. Vous avez peut-être un problème de lessive, mais vous avez une chaussette blanche et une chaussette noire… ?
R. C’est une tradition.
Q. Pouvez-vous expliquer ?
R. Il n’y a rien à expliquer. C’est comme une superstition. Si vous me voyez un jour avec deux chaussettes blanches, ou deux chaussettes noires, ce n’est pas moi. C’est mon frère. (sourire). Par contre, pour Wimbledon, on a un problème. On réfléchit pour trouver une solution.
Q. Vos attentes pour vous-même et pour les prochains tournois changent-elles après cette incroyable semaine ?
R. Bien sûr. La manière dont j’ai géré cette semaine, dont j’ai battu ces joueurs, et la confiance que j’ai acquise…. mais je ne sais pas si je vais pouvoir continuer à gagner. Je vais me concentrer sur chaque point, chaque jeu. Peu importe qui est l’adversaire. Je vais profiter de chaque instant à partir de maintenant, peu importe si je gagne ou si je perds. Je suis si content de moi et de ce que je fais que je vais poursuivre dans cette direction.
Q. Normalement vous êtes prévu à Barcelone mardi qui vient. Savez-vous si vous y allez, ou allez-vous réfléchir ?
R. Oui bien sûr, je vais jouer à Barcelone. Nous avons deux ou trois tournois en Espagne. Je suis obligé de jouer ces tournois, devant mes amis, mes compatriotes. Je vais y aller avec bien plus de confiance et d’émotions qu’ici.
Q. Pouvez-vous parler de Stefanos sur la terre battue ? Peut-on le comparer Ă Rafa ? Moins de lift, mais plus fort ?
R. C’est diffèrent. Sa balle est différente, parce qu’au bout du compte, Rafa est gaucher, on joue toujours sur le revers contre lui, alors c’est difficile de jouer contre Rafa. Stefanos a un revers à une main. Ce n’est pas plus facile de Rafa, mais la balle est différente. Je ne peux pas dire que c’est la même balle, parce que ce n’est pas le cas. Physiquement, Rafa est une bête.
FastScripts Transcript by ASAP Sports
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